Le Passager de Patrick Sénécal

Ce livre là m’a beaucoup surprise. Premièrement parce qu’au début, il m’ennuyait un peu. Mais je me doutais bien que tout allait changer, c’est Patrick Sénécal quand même. Et deuxièmement par sa fin, que je n’ai pas vu venir, mais là pas du tout!

Tout ça commence avec Étienne, un professeur de littérature fantastique d’horreur, qui n’aime même pas ce genre de lecture, qui un jour décide d’embarquer un « pouceux » durant son voyage entre Montréal et Drummondville. Il est sympatique et passe le temps. Ils décident tous les deux de conclure un accord. Alex deviendra le passager régulier d’Étienne. Mais peu à peu, Alex réveille des souvenirs à Étienne, des souvenirs qu’il croyait ne pas avoir à cause d’un accident qu’il a eu à l’âge de 8 ans. Et il semble que les deux se soient connus alors qu’ils n’étaient que des enfants. Des enfants un peu cruels.

Ce que j’aime de Patrick Sénécal, c’est qu’on s’enfonce toujours dans un gouffre de situations horrifiantes, mais toujours réalistes. Je veux dire que ses personnages plongent, de plus en plus, dans la folie. Ce livre-là n’y fait pas exception. Alors qu’on pourrait penser que ce sera un classique « pouceux psychopate », il nous transporte totalement ailleurs.

Le Passager ne m’a pas fait faire de cauchemars (heureusement), contrairement à Aliss et Hell.com, mais il m’a quand même passionné. En plus, c’est un court roman, 214 pages format poche, donc si vous le commencez en début d’après-midi, vous avez amplement le temps de le terminer à temps pour préparer le souper!