Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier

Publié le par Val

Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier

Ça faisait vraiment longtemps que je voulais lire ce roman là. J'en avais entendu et lu de très bons mots. Mais, comme souvent quand on veut tellement quelque chose, j'ai commencé par être déçue. Je ne comprenais pas vraiment où on voulait aller avec ça, j'accrochais pas du tout.

Ça commence avec une photographe qui débarque dans un coin perdu, une forêt. Elle va rencontrer deux vieux monsieurs, Charlie et Tom. Elle veut leur soutirer des informations sur un certain Boychuck. Il est un témoin et brûlé des Grands Feux qui sont survenus au Nord de l'Ontario au début du XXe siècle. Mais les deux vieux sont très méfiants, ils sont mystérieux, ils ne veulent rien dire. On apprend qu'il vient de mourir.

La photographe a décidé de retracer les survivants de ces Grands Feux pour capter leurs histoires, leurs émotions. Boychuck était en quelque sorte sa pièce maitresse puisqu'il est une sorte de légende. Il aurait marché pendant des jours, aveugle, à la recherche d'on ne sait pas trop quoi.

J'avais de la misère à embarquer parce que, honnêtement, ça ne me tentait pas de suivre la photographe. Je voyais pas où on allait en venir avec tout ça. Mais un moment donné, il y a eu comme un déclic. On a laissé de côté cette quête là pour en suivre une autre, même si les photos et l'exposition reviennent à la fin, mais c'est fait de belle façon.

On commence plutôt à connaître Charlie, Tom et Ted, le fameux Boychuck. Ils vivaient exclus de la civilisation, dans des cabanes dans la forêt. C'est un choix qu'ils ont fait. Il y a aussi Bruno et Steve. Et Marie-Desneige, une femme qui se greffera à leur petite communauté et qui viendra la chambouler.

Plusieurs thèmes sont abordés dans le roman. La liberté, l'amitié, l'amour, la mort. C'est écrit avec beaucoup de tendresse. C'est vraiment très très beau. Je suis vraiment contente d'avoir persévéré, parce que je serais passée à côté d'un magnifique roman.

À lire au chaud dans une couverture (je sais pas pourquoi, mais c'est le feeling que le roman me donne. Vous ferez bien ce que vous voulez dans le fond)

Publié dans Romans québécois

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