Il ne faut pas parler dans l'ascenseur de Martin Michaud

Première lecture d'été de complétée (entre vous et moi, je ne pense pas être capable de lire ma pile objectif au complet) Le premier roman de Martin Michaud, l'un des auteurs de polars les plus reconnus du Québec.

Je sais, je n'arrête pas de dire que je n'aime pas les polars. Mais savez-vous quoi? Je pense que je boudais mon plaisir. Ou non, je n'aime pas les polars mal écrits avec des dénouements prévisibles. Parce que j'ai vraiment aimé celui-ci. Pas étonnant que l'auteur connaisse autant de succès.

C'est une enquête de Victor Lessard de la SPVM, le personnage fétiche de Martin Michaud. Oui, il a tous les traits typiques des enquêteurs de police de polars: divorcé, tourmenté, ancien alcoolique. Mais ça ne m'a pas trop agacé.

Une jeune femme se fait frapper, tombe dans le coma, se réveille 24 heures plus tard et part à la recherche d'un homme qui ne semble pas exister. Mais elle est la cible d'un meurtrier, qui a déjà commis quelques crimes, qui semble tous reliés. Et ce meurtrier a décidé de faire payer les erreurs de ses victimes.

Ce roman m'a tenu en haleine du début à la fin; à part l'homme mystérieux qui apparaît dans les rêves des gens dans le coma, un mystère qui m'a semblé un peu inutile. Ça se lit hyper vite, parce qu'on a toujours hâte de savoir la suite de l'histoire. Et le dénouement n'est pas décevant.

Un excellent polar pour les amateurs du genre et une belle façon de faire tomber les préjugés des gens comme moi ;)